La décalcification des tissus est un processus essentiel qui permet d’analyser les os, les tissus calcifiés, les dents ou les kystes contenant des dépôts de calcium. En effet le calcium nuit grandement à la coupe de blocs enrobés à la paraffine quand il ne la rend pas tout simplement impossible.
On doit d’abord fixer le tissu pour bien le préserver avant de passer à la décalcification. Il existe une variété de solutions qui permettent d’obtenir ce résultat. Leur sélection se fera parfois en fonction de la vitesse d’exécution, parfois en fonction du tissu analysé. Mais une constante est qu’on recherche une solution qui n’abimera pas les tissus.
Ça demeure un processus long et fastidieux qui se compte plus en jours qu’en heures. De plus comme les agents décalcifiants sont en général des produits chimiques plutôt agressifs, il vaut mieux en retirer les tissus dès que possible pour éviter les dommages ainsi que certaines modifications aux caractéristiques du tissu, comme ses affinités avec certains colorants. Il est donc primordial de bien déterminer le point final de cette procédure.
Plusieurs méthodes existent et sont utilisées pour se faire;
L’histologie fait essentiellement les mêmes choses aujourd’hui qu’il y a 150 ans. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille utiliser les techniques d’antan et, lorsque la technologie nous permet d’avancer, il est probablement sage de passer aux nouvelles méthodes contrôlables qui offrent des résultats plus précis et reproductibles.
1. À quoi sert la décalcification des tissus ?
Elle permet d’analyser les os, les dents, les tissus calcifiés ou les kystes contenant du calcium, car la présence de calcium empêche ou complique fortement la coupe des blocs enrobés de paraffine.
2. Quelle étape doit être réalisée avant la décalcification ?
Le tissu doit d’abord être fixé afin de préserver sa structure avant d’être placé dans une solution décalcifiante.
3. Qu’est-ce qui influence le choix de la solution de décalcification ?
La vitesse du procédé
La nature du tissu analysé
La nécessité de ne pas abîmer les tissus
4. Pourquoi faut-il surveiller attentivement le temps de décalcification ?
Parce que les agents décalcifiants sont souvent agressifs :
un temps trop long peut détériorer les tissus
et modifier leur affinité pour certains colorants
5. Pourquoi déterminer le point final de la décalcification est-il crucial ?
Pour arrêter la procédure au bon moment et éviter les dommages sur le tissu.
6. Quelles sont les principales méthodes utilisées pour déterminer la fin de la décalcification ?
Méthode Principe Avantages Limites Observation des bulles Disparition des bulles en milieu acide Simple Peu précise, nécessite confirmation Radiographie Visualisation directe du calcium Très précise Coût élevé, peu pratique en routine Toucher Évaluer la souplesse du tissu Simple Très imprécise, nécessite expertise Piquer Tester la résistance avec une aiguille Rapide Traumatisant pour le tissu Couper Analyse de la résistance au bistouri Moins dommageable que l’aiguille Ne convient que si on doit couper de toute façon Flexion / torsion Tester la flexibilité du tissu Très rapide Peu scientifique, très dommageable Méthode chimique Rechercher le calcium résiduel dans la solution Précise, reproductible, fiable Nécessite les bons réactifs et tests répétitifs
7. Quelle méthode est généralement considérée comme la plus précise et la plus reproductible ?
La méthode chimique, car elle permet de détecter clairement la présence de calcium résiduel, même avec des agents doux comme l’EDTA.
8. Quelles sont les meilleures pratiques de décalcification en histologie ?
Bien que l’histologie ait peu changé en 150 ans, il est préférable d’adopter des méthodes modernes et contrôlables, qui offrent des résultats plus précis, fiables et reproductibles, plutôt que de s’en tenir aux anciennes méthodes approximatives.
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